🎨 Les artistes créateurs des Trophées
La Graine d’or

Jérôme Cern lspanakçi – créateur indépendant né à Nice en 1973. Cette vocation pour le détournement et la sublimation d’objets a germé dès le plus jeune âge avec la découverte des LEGO et leurs possibilités infinies d’expression libre par assemblages. Passionné par les résolutions techniques et esthétiques la démarche s’est progressivement et concrètement instaurée lors de l’exploration de l’univers horloger quelques années plus tard.
Une formation en architecture d’intérieur a permis d’affiner les perceptions initiales liées au design, à l’espace, l’ergonomie et les proportions.
Une formation autodidacte continue dans la plupart des corps d’état a permis quant à elle de repousser, contourner, utiliser la plupart des contraintes techniques.
Pour continuer à matérialiser des inspirations créatrices toujours grandissantes, cette quête effrénée de formes fluides, technicité et matières qualitatives s’est précisée ensuite par l’intégration dans les oeuvres de tous les objets existants possibles et imaginables répondant potentiellement à ces critères.
Le prix coup de coeur

Kiriaki Moustaki, céramiste installée à Vallauris, aux œuvres habitées de la mythologie grecque. Originaire de l’île grecque de Naxos appartenant aux Cyclades dans la mer Egée, elle reste attachée à sa terre nourricière. Si Naxos est riche en marbre et émeri, la terre dévolue à l’agriculture y est rare et précieuse comme sur les îles grecques. Cette terre lui rappelle aussi ses premiers jouets d’enfants qu’elle fabriquait elle-même en argile.
Cette artiste réalise des œuvres en utilisant la technique du Raku ou de la terre vernissée. Elle dispose d’un espace d’exposition à Vallauris et elle continue à participer aux marchés potier internationaux et réalise des expositions en France et à l’étranger.
Boutique : 9 rue Clément Bel près de la Place de l’Homme au mouton de Picasso, Vallauris.
Prix Spécial
Jean Rigolejaune, né le 31 avril 1748 selon la police, 2094 selon les syndicats, à contrecourant, est un artiviste plasticien français comptant pour rien.
Son père était parent. Sa mère n’était pas marrante. Dès l’âge de trois ans, il essaie de se conformer à la société gâtée dans laquelle il est plongé. Très vite, il accumule les récompenses : Oscar du meilleur scénario vide, César du meilleur désespoir masculin, Molière de l’employabilité, Légion d’honneur pour collaboration docile et insouciante à une société délétère.
Échauffé par toutes ces réussites, son cortex finit par s’embraser. Il s’éloigne alors de sa vie superbement superficielle, fabuleusement fatigante, et confortablement conforme, et s’extraie de son métier d’ingénieur ingénu.
Il s’accroche désormais aux branches de Jeaa création artistique, de l’admiration littéraire, de l’humour jaune/noir ( via notamment la revue satirique Malheurs Actuels ), de l’éducation ( de ses enfants, dans des écoles, et via le Shift Project ), de l’amour et du respect du Vivant (occupations, reconnaissons-le, bien plus grotesques et futiles que la bonne grosse soif inextinguible de pouvoir, d’argent et d’achats compulsifs), pour s’éviter l’abîme d’un pessimisme vertigineux et tétanisant.

Luisa Valenzuela, s’exprime par l’artisanat d’art. Elle est originaire du Chili. Elle a grandi dans un milieu populaire ce qui lui a permis d’être autodidacte et sensible à son environnement. Ses oeuvres sont le reflet des sagesses ancestrales amérindiennes.
Elle oscille entre le tissage de Mandala, d’Ojos de Dios et de sculpture en terre.

Sundari Veneroni est décoratrice d’intérieur, illustratrice, sculptrice , conceptrice de projet par la méthode de la permaculture et enseignante de français langue étrangère. Elle est née et a grandi au pays d’Azur . Elle a participé aux illustrations du permanagement book et aux affiches du F.I.F.E.S.