Édito de Camille de Casabiance
Cinéaste et écrivaine

UN FESTIVAL QUI RASSEMBLE
Après avoir passé une heure trente ou deux heures ensemble dans l’obscurité d’une salle, un lien est créé entre les spectateurs. Au-delà du plaisir et de l’intérêt personnel, après la projection, une conversation, un débat, peuvent s’ouvrir entre personnes qui n’ont parfois rien de commun.
Le cinéma rassemble et le FIFES rassemble autour d’une question essentielle. Y a-t-il plus important que l’avenir de notre planète ? Je ne crois pas.
Le ciel, les arbres et la mer sont notre patrimoine commun. La prise de conscience écologique a commencé. Les médecins recommandent sur une présence animale pour la santé de nombreux patients. Les voitures thermiques vont disparaître.
L’agriculture biologique se développe.
L’engagement non partisan du FIFES pour promouvoir la défense d’une humanité globale provoque l’admiration. Il recherche et découvre dans le monde entier les films qui traduisent cette préoccupation sur grand écran, s’adressant à tous les publics. Et le jury du festival est composé de cinq membres représentant les cinq continents.
Cette année, l’eau est le thème du festival. Voilà bien un élément essentiel à la survie des espèces, y compris humaine. Les océans, bien sûr, et l’eau douce, bel adjectif. Sans eau, un être humain peut survivre au mieux trois jours.
L’enthousiasme et l’optimisme de l’équipe, nous le partageons. Quant à son travail, il mérite un seul mot : bravo !
Nous vous attendons nombreux du 27 mai au 1er juin.
Camille de Casabianca